Bonsoir Jean-Philippe,

Déjà une semaine entière à me laisser choyer par

la douceur de l'inspir et à me mettre au diapason de l'âme, traversée par la vision de l'ange au sourire et celle des sublimes bouddhas d'Angkor.

J'espère que tu es bien rentré. Je ne m'attendais pas à une telle rencontre sous les voûtes de la salle capitulaire de St Julien et quand bien même la raison me dictait de n'en rien faire, participer au stage s'est imposé comme une évidence et rien de ce que tu m'en as dit ensuite ne m'a offert un ultime moyen de me dérober. Tant pis pour mon porte-monnaie; la cigale ne sait que chanter...

...Dans ta présentation comme durant la journée

de stage, j'ai aimé l'économie de mots, la parole scandée à la juste mesure du souffle et la place faite au silence; la façon délicate dont tu nous as fait nous approcher les uns des autres à travers des exercices simples et profonds tout à la fois dans ce qu'ils nous ont révélé sur cet espace intérieur et primordial, cette dimension cachée, ce grand passage que chacun de nous abrite et que la caresse du souffle vient animer et rappeler à notre conscience. Ta propre voix et tes instruments de musique magiques savent appeler les chants et les mots des autres et j'ai reçu de beaux cadeaux en célébrant la joie de ces rencontres.

Nathalie

P.S: A propos de l'inspir

 Je t'ouvre les portes de ma demeure et déjà l'espace s'agrandit de ta présence tranquille.  Des fenêtres s'ouvrent sur ton passage, découvrant un jardin de lumières invisibles à l'oeil nu: l'oiseau y est roi et la fleur souveraine. 

Nathalie - le 13 octobre 2014